26.03.2025

Public

Un rajeunissement intemporel

Difficile à croire : il s'agit d'une rénovation.

À Turin, la ville a initié, en collaboration avec des acteurs privés, un projet expérimental de réhabilitation de deux bâtiments scolaires. La transformation de l’école Enrico Fermi par BDR bureau en fait partie. Le bâtiment montre de manière exemplaire comment il est possible de traiter intelligemment les bâtiments existants datant de l’après-guerre.


Coopération avec les fondations

Un bâtiment scolaire fait la une des journaux. En Italie, cela signifie généralement une chose : qu’un accident s’est produit. Vétustes, peu sûrs, délabrés, la plupart des bâtiments scolaires publics ont payé un lourd tribut aux coupes budgétaires depuis la crise financière de 2007. En effet, avec le secteur culturel, le système éducatif détient le triste record des coupes budgétaires publiques. Même si la plupart des accidents n’ont jusqu’à présent entraîné que des blessures légères, l’état déplorable des jardins d’enfants, des écoles et des lycées italiens est devenu ces dernières années une cause nationale – et l’une des raisons de “Torino fa scuola”, un projet pilote lancé en 2015 à Turin pour la rénovation et la réhabilitation des bâtiments scolaires publics.

Le projet a été financé par la Fondation Agnelli et la Compagnia di San Paolo, deux instituts de recherche à but non lucratif de Turin qui ont travaillé en étroite collaboration avec la ville à cette fin. La première en particulier, une fondation créée en 1966 par la famille d’entrepreneurs Agnelli, s’engage en faveur de l’excellence architecturale, notamment par le biais de commandes passées à des architectes locaux comme Gabetti & Isola et Carlo Ratti.

Outre une étude sur l’état des bâtiments scolaires publics et les mesures d’amélioration pédagogique possibles, le projet prévoyait également un concours d’architecture. Deux typologies d’écoles typiques de l’Italie ont été choisies : une première datant du 19e siècle et une seconde de l’après-guerre, deux époques qui représentent plus de la moitié des bâtiments scolaires publics italiens.

Disposition en grappes et espaces d’apprentissage ouverts

L’idée derrière le projet était simple : inspirés par les excellences italiennes en matière d’éducation – par exemple la pédagogie Montessori, Don Bosco et Reggio – les initiateurs visaient à développer des revitalisations d’écoles exemplaires. L’organisation spatiale de l’école rénovée devait ainsi correspondre au nouveau concept pédagogique : Une disposition en grappes plutôt qu’une juxtaposition de salles de classe, des espaces d’apprentissage ouverts plutôt que des couloirs étroits, des installations culturelles et sportives semi-publiques plutôt que des institutions fermées.

Vous pouvez lire l’article complet dans le B3 : Lichtblicke – Jeunes architectes, grandes missions.

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