Dans le numéro consacré aux monuments funéraires et à la construction sacrée, nous présentons une chapelle en forme de tour minimaliste archaïque en gneiss recyclé et nous nous intéressons au langage des formes contemporaines des espaces sacrés. Les nouvelles voies dans l’aménagement des cimetières sont également passionnantes : nous nous entretenons avec des experts et montrons, à l’exemple du Campus Vivorum, à quoi pourrait ressembler le cimetière du futur.
Photo de couverture : Ana Barros
Chapelle funéraire au milieu des arbres
Comme la conception d’une chapelle funéraire n’est pas une affaire courante de nos jours, les architectes Berger + Parkkinen se sont lancés dans la commande d’une famille de Styrie avec une grande curiosité et un intérêt créatif. “Il en est résulté une chapelle isolée dans le parc du château, avec une forme de tour archaïque et minimaliste, qui a pris comme point de référence la culture funéraire traditionnelle de l’histoire de l’humanité, ainsi que le lieu particulier au milieu des vieux arbres”, s’enthousiasment les architectes. “Nous avons créé un lien avec le château qui se trouve à portée de vue et avons créé, au moyen de la lumière et d’une orientation verticale, le mysticisme et l’atmosphère spirituelle qui conviennent à un tombeau”. S’ils y sont parvenus et comment ? Jugez-en par vous-même dans notre magazine.
L'être humain au centre
Les créateurs du Campus Vivorum se sont donné pour mission d’associer une atmosphère spirituelle à une culture de cimetière en pleine mutation. Il en résulte un champ d’expérimentation avec différents champs d’action, dans lesquels l’être humain est toujours au centre. Notre auteur s’est entretenu avec Dirk Pöschmann, directeur de l’initiative “Raum für Trauer” (espace pour le deuil), sur les éléments qui relient les personnes en deuil et les morts.
Tombes artisanales et nouveau langage des formes dans les lieux de culte
Les monuments funéraires individuels, faits à la main, ont toujours le vent en poupe. Et ils convainquent les professionnels. Vous pouvez également voir les travaux primés en 2022 dans le nouveau magazine.
Bernd Dirks, maître sculpteur sur pierre de Billerbeck, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, s’occupe d’espaces sacrés depuis plus de 35 ans. Il a récemment participé à la transformation de l’église St. Lamberti de Coesfeld. Nous présentons le nouveau langage formel des principautés dans cinq lieux de culte sélectionnés.
Les cimetières comme poumons verts
Les cimetières ne sont pas seulement des lieux de commémoration, ils assument également une fonction importante dans la ville en tant que “poumons verts”. Notre auteur, Annette Mühlberger, s’intéresse à leur importance pour la biodiversité et la protection du climat. On peut même y imaginer des jardins de plantes aromatiques. Laissez-vous surprendre.
Le magazine est disponible ici dans la boutique.
Dans le numéro d’octobre de STEIN, nous avons jeté un coup d’œil sur le Marmomac de Vérone, présenté le nouveau musée de Vienne et entrepris un voyage à Berlin – tout sur le numéro marmo+mac ici.
Nous vous souhaitons une bonne lecture de STEIN.
Votre rédaction de Stein