05.04.2025

Society

Le piège mortel du tapis de talus

24.05.2019)


Tapis pour talus : la coco plutôt que le plastique

Les carapaces de tortues déformées et le contenu de l’estomac des cadavres de baleines nous montrent clairement que le plastique fait des ravages dans la mer. Mais sur terre aussi, la flore et la faune souffrent des différentes formes de plastique dans l’écosystème. Et les dauphins ne sont pas les seuls animaux dont la vie s’achève dans des filets en plastique. Le professeur Dr. habil. Ulrich Walz plaide pour des tapis de talus sans plastique.

Les tapis utilisés dans l’aménagement paysager pour stabiliser les talus contiennent parfois des filets en plastique. Or, des animaux peuvent s’y prendre et mourir dans d’atroces souffrances, comme le prouve la découverte du cadavre d’une couleuvre à collier en Saxe. En essayant de se faufiler à travers ce tapis, l’animal s’était emmêlé avec ses écailles dans les fins fils de plastique.

En outre, l’utilisation de tels tapis est extrêmement préoccupante dans le contexte de la prévention des résidus de plastique (microplastiques) dans l’écosystème. Contrairement aux pailles, aux cotons-tiges, etc. désormais interdits, ces filets en plastique sont directement introduits dans les écosystèmes naturels. Rien que pour cette raison, il faudrait réfléchir à la question de savoir si ces tapis constituent une solution appropriée.

L’utilisation de ces tapis dans l’aménagement paysager de la végétation doit donc être globalement considérée comme très critique et rejetée. Il existe suffisamment de matériaux alternatifs, comme par exemple les nattes de coco ou de jute, les procédés d’ensemencement direct ou autres.

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