03.03.2025

Opportunités Technique

En forme pour la numérisation

La crise de Corona est à bien des égards un accélérateur de tendance – y compris pour la numérisation. L’objectif est d’orienter de manière optimale les processus d’entreprise vers le client.

Comme les crises le permettent, Corona a également l’étoffe d’un accélérateur de tendances. Tant pour la numérisation que pour une gestion d’entreprise qui ne fait plus de différence entre le online et le offline et qui utilise tous les canaux de la même manière pour communiquer avec les collaborateurs, les clients et les partenaires. Ceux qui ont adopté cette approche avant la crise ont eu une marge de manœuvre, même pendant le lockdown, pour générer de nouvelles commandes – en ligne et hors ligne, au niveau régional et suprarégional. Début 2020, la Confédération allemande de l’artisanat (ZDH) et l’association numérique Bitkom ont voulu savoir plus précisément où en était la numérisation dans l’artisanat. L’enquête menée auprès de 502 entreprises en janvier et février 2020 donne une très bonne image représentative de la situation numérique de l’artisanat juste avant le lockdown.

“À l’époque”, deux tiers (66 pour cent) des entreprises considéraient déjà la numérisation comme une opportunité, 19 pour cent ne voyaient aucune influence de la numérisation sur leur succès commercial, 13 pour cent percevaient le changement du début de l’année comme un risque. Dans ce contexte, 56 pour cent des propriétaires ont déclaré : “La numérisation est un défi pour nous”, et plus d’un tiers (36 pour cent) admettent début 2020 avoir des problèmes pour maîtriser la numérisation : ainsi, la grande majorité (79 pour cent) considère de nombreuses applications comme totalement surdimensionnées. La majorité (67 pour cent) attend également plus de soutien de la part des chambres et des associations. 58 % n’ont pas une vue d’ensemble de tout ce qui existe et de ce qui est possible. 47 pour cent indiquent qu’ils ne peuvent pas se permettre de nombreuses applications numériques.

Les sommes investies sont pourtant raisonnables : en 2019, les entreprises artisanales ont dépensé en moyenne 2.130 euros pour l’achat d’ordinateurs, de smartphones, de logiciels et d’autres biens et services numériques. Pour 2020, les personnes interrogées prévoient un montant d’investissement moyen de 2.110 euros. Les bases de données clients (applications CRM) sont les plus répandues (52 %), suivies par les solutions de gestion des documents (32 %) et de gestion du personnel. Les systèmes ERP modernes et intégrés pour les achats, la production, la gestion des stocks, la comptabilité, la facturation et les ressources humaines arrivent en dernière position avec 18 pour cent. 27 pour cent des entreprises sont déjà dans le cloud.

Vous en saurez plus en lisant le numéro 10/20 de STEIN.

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